Het verborgen front (Le front planqué) L’histoire de la résistance organisée en province de Limbourg au cours de la deuxième guerre mondiale. Resumé en Français
Le 29 juin 1940, l’anniversaire du prince Bernhard, des gens nombreux se sont montrés dans les rues avec un œillet blanc dans la boutonnière. C’était la première résistance publique contre l’occupation allemande.
La nation néerlandaise n’a probablement jamais compris mieux les paroles de l’hymne national que dans les années amères de l’occupation:
« chasser la tyrannie
qui transblesse mon cœur »
Le nombre de combattants de la résistance a grandi progressivement à la suite de l’imposition tenace de l’idéologie allemande, de l’injustice croissante, de la politique d’extermination des juifs, des déportations nombreuses vers les camps de concentration, des fusillades des otages, du service de travail obligé dans l’industrie de guerre allemande, de la déclaration de loyauté que chaque étudiant a dû signer, et de l’ enlèvement de l’ancienne armée néerlandaise dans la captivité de guerre.
Ceci et encore beaucoup d’autres choses ont nourri la résistance. La haine contre les Nazis allemands et néerlandais a augmenté. Il y avait de plus en plus de la résistance publique contre l’oppression impitoyable et la violation des droits humains fondamentaux.
Résistance organisée
La nécessité d’accorder de l’aide aux nombreux clandestins ("plongeurs"), aux juifs, aux pilotes alliés abattus, aux prisonniers de guerre fuis et aux anciens militaires néerlandais a fait sentir le besoin d’une grande organisation confédérée. Les plus petits groupes de résistance sont allés fonctionner dans une confédération, à savoir dans l’O.N. (l’organisation nationale pour l’aide aux clandestins). On a partagé la province de Limbourg dans 10 quartiers. À côté de cette organisation, le groupe de combat (knokploeg) s’est formé, bref KP. Souvent avec de la violence celui s’est procuré des pièces d’identité et des cartes de distribution. À partir de fin 1944, le groupe de combat entier dans le Limbourg se trouvait sous la direction de Jacques Crasborn de Heerlen.
Après un certain temps à Valkenburg (Fauquemont) aussi un groupe de combat se constitua. Au début elle a consisté en deux hommes, les professeurs Jeng Meijs et Jo Lambriks, dont le premier a eu Jacques Crasborn dans la classe en tant qu’élève quelques ans avant. Plus tard Georges Corbey était le troisième membre du groupe de combat à Valkenburg. Le nom fait penser que le groupe de combat soit un groupement violent, mais normalement les groupes de combat n’ont pas été tellement combatifs, bien que parfois bien entendu on n’ait pas évité une action énergique, quand c’était nécessaire. Mais la tâche d’un groupe de combat n’était que s’occuper de la subsistance des personnes « plongés ». (L’O.N. s’est occupé de la distribution). On a rassemblé des matériels divers, de la lecture illégale, des bons de distribution et parfois même des uniformes allemands pour utiliser au cours d’un attaque . La plupart des activités a eu lieu au cours des heures nocturnes.
Le chef de l’O.N. à Valkenburg était Pierre Schunck, membres entre autres Harry van Ogtrop et Gerrit van der Gronden. Naturellement, il y avait plus de gens qui ont collaboré secrètement de temps en temps lors d’une certaine activité, jusqu’aux fonctionnaires de la commune. C’étaient les fonctionnaires communaux Hein Cremers et surtout Guus Laeven qui se sont occupé à la fin de la guerre pour que le registre entier de l’état civil de Valkenburg est été « perdu », au moment que l’occupant allemand est venu sur l’idée d’engager tous habitants masculins entre 16 et 60 ans à creuser des tranchées.
Dans le Limbourg, la résistance organisé commenca en février 1943 à Venlo. L’instituteur Jan Hendricx (pseudonyme Ambrosius) il y est devenu le chef de la région Limbourg du O.N., assisté par le père Bleijs (pseudonyme Lodewijk) et le vicaire Naus. L’âme de la résistance en Limbourg était drs. L. Moonen (pseudonyme tonton Leo), le secrétaire du diocèse. Avec sa collaboration en peu de temps on a lié dans tout le diocèse les contacts nécessaires. Ainsi le Limbourg possèdait fin 1943 une organisation de résistance assez solide.
Résistance active dans la region de Valkenburg
Quelque-part dans une publication sur la résistance dans le Limbourg au cours de la deuxième guerre mondiale on peut lire que à Valkenburg et ses alentours dans cet égard rien de important est arrivé. Le petit archif privé de Monsieur Pierre Schunck (pseudonyme Paul Simons), un des combattants survivants de la résistance à Valkenburg, prouve le contraire. Non seulement son rapport personnel avec des notes et des photos le montrent, mais aussi quelques Ausweise véritables et falsifiés qu’il possède toujours, des cartes de distribution et preuves de « personne », avec les bouts de papier des clandestins, avec les « billets » de Z18 à R8, imprimés illégaux et aux textes polycopiés, des listes sur le soutien officiel aux victimes de guerre au cours de l’occupation; un dossier au sujet des victimes juives.
Les témoins silencieux de l’aide aux clandestins organisée au cours des ans de l’occupation allemande dans la région Valkenburg se trouvent ici, de l’aide aux pilotes alliés abattus, de l’attaque à l’état civil grâce auquel l’engagement des hommes dans le processus du travail allemand a été fait en grande partie impossible dans cette région; le tripotage à grande échelle avec des documents de distribution à raison desquels finalement il a été nécessaire d’attaquer et vider le bureau de distribution à Valkenburg, parce que les falsifications ne pouvaient pas se révéler; comment on a dévalisé un entrepôt des appareils de radio à Klimmen, on a laisser disparaître en toute sécurité la vaisselle ecclésiastique et les chasubles précieuses du monastère des Jésuites à Valkenburg; des pièces de bravour comme le dévaliser d’un wagon de chemin de fer plein d’œufs et d’environ mille kilo de beurre de la laiterie à Reymerstok (qui travaillait pour les Allemands. Lors de ces actions, les uniformes allemands et le véhicule d’armée mentionnés ci-dessous ont fait des bons services. A. Schunck).
L’attaque au bureau de distribution
Quelques fonctionnaires du bureau de distribution à Valkenburg (entre eux Willem Freysen) pouvaient assez longtemps, aux moyens clandestins de toutes sortes, déposer clandestinement entre 500 et 1000 feuilles complètes de bons de distribution pour les clandestins pour chaque période de quatre semaines. Mais on a pu voir arriver que ce ne pourrait pas rester indécouvert très longtemps (le vieux directeur fut remplacé par un nazi jeune et très attentif. A.S.) D’abord on a essaya de faire imprimer des nouvelles cartes falsifiés dans une imprimerie à Amsterdam, mais là une descente a eu lieu et la falsification n’était pas possible.
On a lancé un plan osé. Il y avait l’habitude de transférer chaque soir les clés du trésor etc. du bureau de distribution, mis dans une enveloppe avec cinq sceaux de laque et la signature du directeur, à la police pour les garder. On a pêché quotidiennement quelques sceaux de laque de la poubelle, après beaucoup d’essais on a copié la signature sur une enveloppe similaire et environ les mêmes clés ont été achetées. On a préparé cette enveloppe avec le contenu, la fausse signature et les sceaux de laque déjà utilisés dessus. Et maintenant il fallait attendre le moment juste pour transférer cette enveloppe à la police. Ce moment est venu, et la chance a été exploitée.
Auparavant le groupe de combat a volé dans un garage à Sittard une voiture de l’armée allemande, avec quelques bidons d’essence. La voiture fut transmise à Valkenburg, où elle fut réparé complètement dans un garage et apporté dans une caverne derrière le couvent au Cauberg. Cette nuit on a commis, pendant que la fausse enveloppe était gardé par la police, l’attaque à l’aide des véritables clés. Tous les documents de distribution sont disparus vers Oud-Valkenburg dans une voiture et via Ransdaal vers une ferme à Kunrade. Plus tard ils ont été ramené à Valkenburg, caché dans une voiture en dessous de la paille, parce que les Allemands ont examiné toutes fermes autour.
Les clandestins, pour lesquels ces documents de distribution étaient destinées, ont été hébergés et soignés au moyen d’un service bien organisé. Parfois dizaines de clandestins sont arrivés à la fois à Valkenburg en train, par exemple quand une rafle avait été fait quelque-part. On les a mené vers les diverses adresses de plongée, une fois même via le confessionnal dans l’église, où le sacristain Van Ogtrop a fait le père de confession.
Les jeunes hommes qui ont dû partir vers l’Allemagne pour un Arbeitseinsatz ( travail forcé ), ont dû déposer leurs documents de distribution. Ils ont reçu une déclaration, dans l’échange pour lequel ils ont obtenu leurs cartes de nourriture en Allemagne. S’ils se sont cachés, ils devraient mourir de faim, supposaient donc les Allemands. C’était l’O.N. qui les soignait et souvent les a muni d’une nouvelle carte de base.
Plus de détails vous pouvez lire chez Dr. A.P.M. Cammaert: « HET VERBORGEN FRONT », dont vous trouvez ici un excerpt (néerlandais)
Autres actes de résistance
Qu’en 1942 on a fait disparaître et caché pendant la guerre entière des biens précieux du monastère des Jésuites exigé par les Allemands, c’est un autre histoire. Pierre Schunck (38) et les siens ont enlevés, entre autres, des calices et des ciboires, des objets et des chasubles historiques, cachés en dessous du linge dans des paniers. Et au dessus étaient assis, très innocents, quelques de ses enfants. Des livres précieux sont disparus en dessous du froc d’un prêtre résidant chez des personnes privées à Valkenburg. Et lorsque un avion anglais entre Meerssen et Berg s’est écrasé brûlant, le pilote blessé, sous le prétexte d’être un pompier blessé, a été transmis par ambulance vers l’hôpital à Heerlen. Dans cet hôpital, un étage entier avait été « caché » pour pouvoir soigner les clandestins et les pilotes !
Au fait le « lieu de plonge » près de la caverne de la scierie de marne a accordé de grands services pendant un long temps. Le refuge, situé dans la falaise à l’ouest du moulin à Geulhem, très bien camouflé, a servi en tant que cache pour des gens de la résistance qui ont dû disparaître de la scène pour un certain temps. Dans les habitations privées ce n’était pas toujours bien possible. Les « habitants » du refuge dans la caverne étaient approvisionnés par les membres du groupe de combat de Valkenburg.
On peut énumérer beaucoup d’événements qui sont arrivés à Valkenburg et ses alentours pendant les ans de guerre. L’aide individuelle, l’aide organisée, la résistance organisée. La distribution de nourriture aux enfants de Valkenburg pendant les dernières années de la guerre et de beaucoup d’autre choses, après le temps si court déjà presque oubliées.
Les libérateurs s’approchent!
Après que les alliés 6 juin 1944 sont atterries en Normandie et qu’ils ont commencé à la libération de l’Europe, une tension craintive régnait en Limbourg. On comprenait qu’une conséquence inévitable de ce coup offensif formidable des alliés serait que notre province passerait un lourd temps d’actes de guerre . Les Allemands ont tenté donner l’impression qui ils se sont sentis non menacé mais quand même ils ont commencé à aménager beaucoup de mines limbourgeoises comme des ateliers sûrs pour leur industrie de guerre. Ils y ont continué à travailler jusqu’aux premières grenades des américains avançants ont dérangé leur travail.
14 septembre 1944 : les premiers fantassins américains entrent à partir du Daelhemerweg Valkenburg. Ils touchent une ville assez éteint à dont les habitants ont trouvé en grande partie un refuge dans les cavernes. Par des canonnades, qui ont duré quelques jours et aussi suite faire sauter les ponts sur la Gueule par les troupes allemandes retirantes, le centre de Valkenburg est abîmée fortement.
Foto Frans Hoffman
Le jour après D-Day, le 7 juin 1944 les hommes du 19ème corps de l’armée américaine ont atterri sur le sol européen. Une petite unité de ce corps arriverait trois mois et sept jours plus tard, le 14 septembre, à Valkenburg.
On eut recours à ce 19ème corps le 14 juin, à savoir pour reprendre le secteur central du front américain sur la péninsule de Cherbourg. Sauf de sa propre artillerie, des chars, des soldats du genie, des troupes d’exploration, etc., en ce moment-là le 19ème corps s’est encore composé de la 29e et la 30e division de l’infanterie. Ce corps participerait continuellement à la lutte pendant 101 jours, à savoir jusqu’au 15 octobre, quand on a contacté une autre division près d’Aix-la-Chapelle. Dans ces 101 jours, ils ont avancé, parfois essuyants des pertes importantes, de Vierville-sur-Mer en Normandie jusqu’en Allemagne. 14 septembre ils ont purgé Valkenburg aussi des Allemands.
Comme déjà dit, les mois entre le début de juin et mi septembre 1944, furent un temps de beaucoup de tension. Lorsque les Anglais et les américains se sont accordés au début le temps pour aménager une bonne base d’attaque sur le continent européen, beaucoup de gens ont craint que cette situation pourrait continuer encore terriblement longtemps. Pour les limbourgeois, l’offensive alliée va naturellement trop lentement, mais en fait il va, une fois il a commencé, follement rapide. Le 6 juin, ont atterri plus de 132.000 soldats sur le sol français, la bataille de la Normandie est longe et coûte des milliers de morts, 26 août Paris tombe, le même jour le 19ème corps a déjà approché via Lille la frontière belge, le 3 septembre Bruxelles est libéré, un jour après Anvers aussi. Le flanc droit des forces alliés qui ont avancé vers l’Allemagne, entre eux le 19ème corps d’armée américain déjà précité, atteint déjà le 2 septembre la ville belge Tournai, mais ensuite on a dû attendre quelques jours, jusqu’à ce que les lignes d’approvisionnement seraient rétablis. Le 8 septembre, une unité éclaireure de la cavallerie qui a sillonné Belgique de sud entier, a atteint le canal Albert. Le fort réputé d’Eben-Emael tomba 10 septembre sans coup de feu dans les mains des américains. Mais tous les ponts sur la Meuse et le canal Albert avaient été sautés. Pour prévenir que l’avancement ralentirait, les alliés ont construit eux-mêmes un pont sur la Meuse près de Liège et dans le terrain du 19ème corps américain un pont sur la Meuse fut construit également qui a été exploitée tout de suite par l’infanterie. Le 12 septembre les américains mettent le premier pied sur le territoire néerlandais et ils ont chassé les Allemands de Noorbeek et de Mheer. Le 13 septembre, des parties de la division d’infanterie trentième, dit le Old Hickory Division, envahissent Eysden, Gronsveld et la rive droite de Maestricht. La rive gauche suit 14 septembre. C’est aussi le jour historique dans l’histoire de Valkenburg, où la petite ville à la Gueule salue les premiers américains.
La libération de Valkenburg
Le matin du 14 septembre 1944, il est très silencieux à Valkenburg. Les troupes approchantes font que les quelques-uns qui se n’ont pas mis en sécurité dans les cavernes, restent dans leurs maisons.
Ces jours-là toutes sortes de rumeurs font le tour. Les troupes allemandes se sont retirées en grande partie. Seulement quelques Allemands résident dans l’hôtel Oda, pour garder l’unique pont pas encore sauté près du château Den Halder. Dans le matin tôt, deux hommes dans des vêtements civils montent la rue Daelhemerweg. Le jour avant ils ont contacté les américains qui ont pénétré jusqu’à La Planck à la frontière belge. On donné aux américains des informations au sujet de la situation à Valkenburg. Une patrouille américaine viendra aujourd’hui vers Valkenburg. Sur le banc, un peu plus haut que la houillère de modèle, on se rencontra. Le mot de garde convenu est « steeplechase ».
Ils épient en haut le long de la route. En effet, à l’endroit convenu, un américain est assis. « You want a cigarette ? », il demande.
"I like steeplechase", repond Pierre Schunck (38) de Valkenburg, dans la résistance seulement connu comme « Paul Simons ».
« I am Captain Sixberry » l’homme sur le banc dit. Il veut savoir clairement, combien d’Allemands sont dans la ville et où ils se trouvent. Il a une carte d’état-major sur ses genoux. Schunck indique : « De cette coté de la Gueule il y a personne plus. Ce pont-là est le seul qui est encore intact, mais il a été minée et il est surveillé depuis l’hôtel Oda, le voilà. Peut-être il y a encore des Allemands dans le casino aussi, voici. En outre, il y a toujours des transports allemands de Meerssen via Houthem à Valkenburg et alors via Heerlen vers l’Allemagne. »
L’américain est accompagné de quelques soldats. Ils sont protégés par la végétation d’accotement et probablement leur nombre est bien plus grand, que Schunck soupçonne jusqu’à ce moment. Ils disposent d’un walkie-talkie, le premier que Pierre Schunck voit dans sa vie. Renseignée est transmise. De l’autre côté, la commande suit : essayez d’obtenir dans vos mains intact ce pont sur la Gueule. Cela devrait se passer par surprise avec un mouvement de pince.
Schunck fait signe à son accompagnateur de s’approcher. Il s’agit de L’Istelle (23) de La Haye, qui est caché chez lui. On délibère un instant. Alors les américains se retirent quelques moments. Alors une file de jeeps ouvertes s’approche silencieusement, les mitrailleuses montés. Les moteurs ont été éteints, on fait usage de la pente de la rue Daelhemerweg pour s’approcher totalement sans bruit.
Dansle jeep premier, seulement un chauffeur est assis. Le capitaine et les soldats de liaison y prennent place, Pierre Schunck est mis sur le capot. Puisqu’on ne lui fait pas confiance toujours ? Après on se demande des choses de ce genre. En ce moment on descend lentement en direction de Valkenburg, les nerfs tendus jusqu’à l’extrême...
Deux groupes seront formés : l’un avec Schunck, l’autre avec L’Istelle en tant que guides. Sur la Grendelplein (Place de Verrou), Pierre Schunck envoye quelques citoyens de Valkenburg qui sont là-bas, pour aller le long des maisons avec la prière urgente de garder le silence absolu et surtout de pas pousser des cris de joie. Tout le monde obéit.
Les deux pelotons avancent. Schunck et « ses » soldats passent par la Porte de Verrou. Dans la Rue de Monnaie ils entrent l’hôtel Smeets-Huynen (maintenant l’« Edelweiss ») et sortent laconiquement par la porte de derrière, en laissant la famille Smeets ébahi. Quelques soldats escaladent la tour de l’église pour pouvoir couvrir de par là le pont avec leurs mitrailleuses. Pierre Schunck accompagne l’officier qui est équipé d’un périscope. Mais depuis la brasserie Theunissen ( démoli plus tard ), la vue est borné par le mur assez élevé du château Den Halder ( du reste démoli aussi plus tard ). Le long de ce mur, on se glisse jusqu’au petit mur à la Gueule. À l’aide du périscope, l’américain voit un soldat allemand qui se promène sur le pont. Pierre Schunck peut regarder un instant aussi....
Entre-temps, on a poussé en avant quelques jeeps avec des mitrailleuses lourdes, leurs moteurs arrêtés, jusqu’entre les hôtels Neerlandia et Bleesers. Un petit groupe de soldats présents par là se rend avec L’Istelle derrière les maisons à l’église protestante, par le jardin de l’hôtel Cremers (maintenant L’Ambassadeur) et la maison Eulenberg ( l’ultérieur Texas-Bar ), vers l’hôtel Prins Hendrik. Un autre groupe essaye d’atteindre la Gueule via la cour de l’école à la Rue Plenkert.
Quand ces les deux groupes auront atteint leurs destinations, des tireurs d’élite essayeront de surprendre les Allemands, pour les empêcher de mettre en marche le mécanisme pour faire sauter le pont.
Le plan ne réussit pas. Les Allemands remarquent leurs ennemis dans l’hôtel Prins Hendrik. Peut-être onles a prévenu de la part du Pavillon, où se trouvent aussi des postes de garde. Avec un bruit terrible, le dernier pont sur la Gueule est sauté. Les bribes volent autour de Schunck et de l’officier américain derrière le mur. Le plan a échoué au dernier moment. Maintenant, la Gueule est temporairement la ligne de front.
Le staff du bataillon qui a pris la moitié de Valkenburg au sud de la Gueule, arrivant dans le courant du jour, emménage dans la cave du magasin Bours au coin de l’allée Wilhelminalaan et du Plenkert. Elle sert comme poste de commandement sous la direction du colonel Beelar. Leur mission : avancer depuis La Planck et Noorbeek, traverser la route nationale Maestricht-Aix-la-Chapelle et avancer depuis à Margraten, Sibbe et Valkenburg . Là-bas il fallait couper le chemin aux transports allemands et ensuite attendre jusqu’à Maestricht serait tombée dans les mains alliées.
Deux jours plus tard, le 16 septembre, on annonce aux américains à Valkenburg par message sans fil que Maestricht est tombé. Il n’y a pas de lien direct via Berg ou Meerssen. Maintenant, les américains à Valkenburg traversent la Gueule et en se battants ils se procurent un accès à la route provinciale de Meerssen. Alors tout Valkenburg est libre. C’est le 17 septembre 1944.
Au cours des jours de libération, jours de combats durs à Valkenburg, la plupart des habitants ont recourus aux cavernes au Cauberg et au Plenkert. Dans son carnet « Le Limbourg dans l’incendie du monde », M.Kemp consacre les lignes suivantes aux jours difficiles et craintifs qui les citoyens de Valkenburg ont passé à ce moment-là : « Bien que les américains aient pénétré le 14 septembre jusqu’à Valkenburg, les habitants de cette partie de la vallée de la Gueule ont encore vécu quelques jours périlleux. La misère a commencé avec la saute de quelques ponts sur la Gueule, avec des chargements de dynamite si excessifs que plusieurs hôtels et maisons ont été ravagées. Beaucoup d’habitants de la ville se sont retirés dans l’abri des cavernes de marne proches, mais déjà bientôt la nourriture était fini, on avait plus de lumière et, à cause du surpeuplement, des situations intenables dans le domaine de hygiène ont commencé à régner. Dans les cavernes dans ces jours, trois enfants sont né et un vieil homme est mort du reste de cause naturelle, pendant que dans les forêts ambiantes le duel d’artillerie retentit avec toute violence et d’innombrables grenades battent dans les maisons abandonnées. L’heure de la libération est venue ici aucun instant trop tôt ! »
La mort d’un vieux combattant
Limburgs Dagblad, mardi 9 février 1993 page 13
Samedi dernier Pierre Schunck a été enterré sur le cimetière au Cauberg à Valkenburg. A l’âge de presque 87 ans, il est décédé dans l’hôpital de Kerkrade. Il a passé le soir de sa vie il à Schaesberg. Mais son cœur a resté à Valkenburg. Il y avait il non seulement le co-fondateur, l’ancien président et membre du bureau d’honneur de la bibliothèque publique locale, l’ancien président et président d’honneur de l’harmonie Kurkapel Falcobergia, mais aussi, pendant beaucoup d’années le commissaire de « Valkenburg en haut ». Mais il restera connu surtout en tant que membre du mouvement de résistance pendant les ans de la guerre. Dans sa blanchisserie, situé un peu excentrique dans le Plenkert, beaucoup d’« affaires » illégales ont été passés et beaucoup de clandestins ont été fournis d’un hébergement sûr.
...
Pour son rôle héroïque en tant que combattant de résistance, à Pierre Schunck, la croix de commémoration a été accordé. Ce qu’il est enterré sur le cimetière au Cauberg a une signification symbolique. Dans les cavernes, qui se trouvent en dessous et à côté du cimetière, Schunck lui-même s’est caché quelque temps. Aussi d’autres combattants de résistance ont trouvé là un abri sûr.
Un des soldats américains qui furent les premiers à libérer Valkenburg et était dans le jeep sur le capot duquel Pierre Schunck était assis (voir en haut), est venu spécialement de Chicago pour assister à l’enterrement . Bob Hilleque, (qui a 66 ans maintenant, 9 février 1993) est un soldat du peloton du 119e régiment qui a survécu à la guerre. (entre-temps, Bob est mort aussi)